Vers une stimulation cérébrale profonde adaptative ciblant les troubles de la marche dans la maladie de Parkinson
Conférence-spectacle de ma soutenance de thèse de doctorat à la faculté de biologie et de médecine de l’UNIL.
Sur cinquante personnes de plus de 65 ans, une souffre de la maladie de Parkinson. Le bout de ses mains tremble, ses mouvements sont lents, ses bras et ses jambes sont rigides. Ces symptômes sont notamment causés par des neurones dont le rôle est de bloquer le mouvement, et qui s’activent alors qu’ils ne le devraient pas. En 1994, une méthode a été découverte pour les réguler: au cours d’une chirurgie, des câbles électriques sont implantés dans le cerveau du patient et connectés à un stimulateur (pacemaker) qui envoie 130 impulsions électriques par seconde (130Hz) aux neurones bloqueurs, tout au long de la journée et de la nuit. Cette technologie réduit l’activité des neurones bloqueurs et améliore la plupart des symptômes. Cependant, d’autres persistent ou apparaissent avec le temps: les troubles de la marche et de l’équilibre. Les patients sont recroquevillés, marchent à petits pas en trainant les pieds, et perdent parfois contrôle de leurs jambes qui se bloquent subitement.
Mes recherches s’inscrivent dans l’objectif à long-terme de développer un système capable de détecter les problèmes de marche tels que les blocages et les pertes d’équilibre et d’adapter en direct la stimulation pour les empêcher.
Une conférence-spectacle de Yohann Thenaisie
avec
Violon : Anne-Sophie Ollivier
Batterie : Lucien Gachet
Son et lumières : Filipe Mathez
Réalisation : David Monti
Images : Mina De Nuccio
Production : UNICOM, Service de communication et d’audiovisuel, UNIL
© Université de Lausanne – 2022